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Pacôme Quoirin est un graphiste illustrateur, français, vivant, mesurant 1m87. Il vient de l’Yonne, mais son nom n'a encore jamais été associé a une affaire de mœurs. Il pratique le dessin depuis qu'il est tout petit, ce qui lui a valu d'être le chouchou de sa maîtresse en grande section de maternelle. Il dessine sa première bande-dessinée a l'âge de 6 ans, "les aventures de Bitou", et commence à susciter l'inquiétude de ses parents.

Ayant éprouvé les pires difficultés pour obtenir son baccalauréat section S, option maths, c'est tout naturellement qu'il se dirige vers la faculté d'arts plastiques de Paris 8, laquelle le verra en sortir avec une licence de niveau 3 et un avenir professionnel compromis.
Il se frottera au milieu du cinéma qui lui réservera un accueil de choix en lui confiant la responsabilité de surveiller le matériel technique pendant les pauses déjeuner. Il aura ensuite l'occasion d'exercer ses talents de comédiens dans plusieurs productions et se montrera particulièrement convaincant dans les scènes d'ascenseur. Il sera hélas un peu trop vite catalogué comédien d'ascenseur et ne rencontrera pas le succès attendu. Il quittera le métier avec pour seul regret l'absence de reconnaissance de sa catégorie à l'académie des césar, sans quoi il aurait sans doute ajouté son nom à la prestigieuse institution et un trophée à sa collection dont font partie, entre autres, la coupe du collège de tennis de table 1991 et sa croix d'aube de première communion.

En 2001, après des expériences peu concluantes dans le télémarketing, il se lance dans une formation en alternance. C'est maintenant une certitude, Pacôme a trouvé sa voie : il sera graphiste !
Pour se faire, il change de coupe de cheveux, s'achète des chaussures de couleur et envisage de se faire un tatouage.

Il intègre une petite agence en banlieue parisienne, apprends les rudiments du graphisme et deviens très vite ami avec le comptable. 1 mois avant la fin de son contrat, la société est rachetée par Publicis Conseil. Aucun CDD ne sera reconduit.

A 25 ans, Pacôme se retrouve au chômage. S'ensuit quelques mois d'errance durant lesquels il donne des cours de maths à des collégiens, va au cinéma à la séance de 13h et se demande s'il ne devrait pas plutôt se faire un piercing à l'arcade.

Son stock de CV commence à s'épuiser et avec lui ses espoirs de normalité sociale.

Il n'entends pas son téléphone lorsque Anne-Laure G. l'appelle pour lui proposer un rendez-vous. Le message est très clair, son profil correspond au poste à pourvoir et elle aimerait le rencontrer pour le soumettre à un entretiens d'embauche. On lui précise que du temps a été dégagé dans l'agenda du président pour qu'il puisse le rencontrer. On lui dit même qu'on est prêt à lui verser un salaire de 1500 euros brut par mois. Bref, depuis ses cours de catéchisme, Pacôme ne s'est jamais senti autant désiré. Il est jeune, il est beau et dispose désormais d'une crédibilité au yeux de ses beaux-parents; il a un contrat à durée indéterminée. Le naufrage annoncé n'aura pas eu lieu. Tout au moins est-il différé.

Nous sommes en 2002, une nouvelle page de son histoire vient de s'ouvrir. Il ne le sait pas encore, mais cette page va devenir un chapitre.

Juste avant, de 1997 à 2001, il aura fait la rencontres de ceux qui sont aujourd'hui ses amis de 20 ans. Période 1997 / 2001 qu'il appellera plus tard "le premier étage de la fusée". Il fait la connaissances notamment des Jean-Louis S., Gregory B., Alexandre L., Cedric C. ... et tisse sans l'avoir cherché la toile d'un réseau tentaculaire.


Biographie en cours d'écriture...

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